les violences basées sur le genre : décryptage d’une intervention en temps réel

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Soutien de première ligne, Cartographie des zones à risques, sont les sujets majeurs sur lesquels les participants à l’atelier de formation sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) organisé dans les locaux du « Fonds des Nations Unies pour la Population » (UNFPA) ont  été conviés le mardi 13juin dernier dans la capitale Yaoundé.

L’association Horizons Femmes qui fait partie depuis l’année 2015  du  sous-groupe VBG central  dans la région du centre, était bien représentée par une forte équipe venu acquérir le savoir.

Quels sont les premiers gestes à  suivre en qualité  de secouriste lorsque l’on est en face d’un cas de Violences Basées sur le Genre? Connaître le lieu, la situation spatio-temporelle, avoir des informations sur la crise, déterminer les services disponibles dans la périphérie (sécurité, services administratifs..), lieux de plaisances sont autant de préalables à observer avant  toute intervention.

La seconde thématique quant à elle a permis aux différents panélistes de faire une cartographie des zones choisies par groupe de travail, il en découle que toute cartographie de sécurité doit se faire avec l’aide de la communauté :autochtones,habitants, personnes qui connaissent la zone. Il faut en revanche rappeler que cette cartographie vise à déterminer les zones à risques.

L’association Horizons Femmes s’est fortement démarquée lors de cet atelier notamment dans le groupe de présentation de la cartographie ou la  zone de Mini-ferme Melen  a été choisie comme cas d’études en raison de sa maîtrise de ce quartier chaud où son siège est établi depuis près d’une dizaine d’années.

L’ institution des groupes de travail en rapport avec les Violences Basées sur le Genre  par   les deux partenaires impliquées à savoir le Ministère  de la promotion de la femme et de la famille (Minproff)et le Haut-commissariat aux Réfugiés(HCR),a pour objectif  de répertorier  l’ensemble des VBG enregistrées par les différentes  organisations durant le mois et d’échanger avec les autres participants au cours d’un atelier.

Il faut dire qu’en dehors du sous-groupe du Centre il existe un sous-groupe VBG dans les régions de l’extrême nord (avec pour capitale Maroua) et de l’Est du Cameroun (avec pour capitale Bertoua ceci en raison du fait qu’ils regorgent  un taux élevé de réfugiés.

 

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