Projet CHAMP : RENCONTRE AVEC LES LEADERS COMMUNAUTAIRES

Il était exactement 10 h 28 lorsque la rencontre entre les leaders communautaires, aubergistes et reines mères et le personnel de Horizons Femmes a débuté ce vendredi 13 août. Cette rencontre s’est tenues au DIC du siège de l’association dans le cadre du projet CHAMP:  CONTINUUM OF PREVENTION, CARE AND TREATMENT OF HIV/AIDS WITH MOST AT RISK POPULATION.

Il était exactement 10 h 28 lorsque la rencontre entre les leaders communautaires, aubergistes et reines mères et le personnel de Horizons Femmes a débuté ce vendredi 13 août. Cette rencontre s’est tenues au DIC du siège de l’association dans le cadre du projet CHAMP:  CONTINUUM OF PREVENTION, CARE AND TREATMENT OF HIV/AIDS WITH MOST AT RISK POPULATION.

La rencontre qui a eu lieu autour du thème « Faire le lien entre le VIH et les VBG », avait pour but d’informer et de trouver ensemble des stratégies pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) afin de mener des actions plus ciblées sur le terrain, au sein des communautés. Après les propos introductifs de Cédric NOUMBISSIE, chargé de la communication, Diane assistante au plaidoyer a commencé par une brève présentation du projet CHAMP de laquelle on pouvait retenir qu’il s’agit d’un projet dont l’un des axes est la prévention du VIH et la lutte contre les VBG. Par la suite, un échange sur les rapports entre VIH et VBG a été mené avec les participants sous la houlette d’Alvine, infirmière au DIC de l’association. Aux questions posées, des réponses ont été apportées dans le but d’éclairer les lanternes de tous. De fait, elle n’a pas manqué d’instruire sur les types de violences (sexuelles, psychologiques, économiques) et leurs conséquences étant donné qu’il s’agit d’actes infligés à quelqu’un contre sa volonté.  Causes probables du VIH, les violences sexuelles ont été particulièrement fustigées car non seulement elles exposent au VIH, mais aussi elles peuvent avoir des répercutions psychologiques et émotionnelles au point d’empêcher la victime d’aller se faire dépister. Dans cette même veine, face à tous ces problèmes, des solutions ont été proposées pour lutter contre ces actes de  violences à l’instar de la sensibilisation sur la consommation des stupéfiants et  l’usage des drogues généralement source de VBG , la dénonciation, sans toutefois oublier le fait de se rapprocher des structures tels que Horizons Femmes qui offre différents services parmi lesquels examens, médicaments , prise en charge des IST, service de prévention, Service de counseling  à la seule condition d’avoir un code Unique d’Identification du bénéficiaire, qui garantit son anonymat. Du reste, cette rencontre édifiante et enrichissante s’est achevée à 11 h 51 min autour d’un repas convivial.

Lucy AGWESE