REPONSE AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE : UNE SENSIBILISATION ACCENTUEE AUPRES DES TS ET DES DEPLACEES INTERNES

Afin de limiter les violences basées sur le genre, Horizons femmes a renforcé ce mois d’avril ses activités sur la Prévention et la prise en charge des VBG et du VIH auprès des Travailleuses de Sexe (TS) et des (Femmes Vivants avec le VIH) FVVIH dans les villes de Yaoundé et Bafoussam.

Les multiples descentes sur le terrain ont permis de sensibiliser 223 personnes, d’appuyer 10 bénéficiaires sur le plan psychosocial et 04 survivantes sur le plan psychologique. 02 bénéficiaires ont été prises en charge sur le plan médical et 01 personne a bénéficié d’un accompagnement juridique. Ces différents accompagnements destinés à prévenir et à dénoncer les violences ainsi qu’à protéger les survivantes de ces violences, ont été possibles avec l’appui de l’organisation française Fondation de France, dont le financement permet de mener les activités jusqu’en avril 2023.

Egalement, l’accent a été mis sur la sensibilisation auprès des déplacées internes et les PDV (perdus de vue) sur la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Ainsi, 173 personnes ont été sensibilisées dont les déplacés internes, les femmes enceintes et les femmes allaitantes. 21 femmes enceintes ont été référées dans les formations sanitaires pour effectuer des visites prénatales et 23 femmes bénéficiaires enceintes et allaitantes déplacées internes ont été accompagnées dans des formations sanitaires pour prise en charge médicale. Ces actions ont été menées dans le cadre du PROJET D’ELIMINATION ET DE TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT ; Accent mis sur la population déplacée interne et la recherche des PDV, mis en œuvre avec l’appui de l’UNICEF.

Il est essentiel de multiplier les campagnes de sensibilisation sur les différentes formes de violences basées sur le genre et sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cela permettra d’améliorer des connaissances en matière de VBG chez les TS, femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires et donc inciter et encourager la dénonciation de ces violences d’une part et d’éveiller les consciences des déplacées internes, qui à cause de leur situation précaire sont plus exposées aux pratiques les plus à risque en matière de contamination au VIH et de limiter ainsi la propagation du VIH chez les enfants d’autre part.