24 FEMMES LEADER A L’ECOLE DE LA LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES A LEURS PAIRS.

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Quel que soit le métier que tu exerces, qui que tu sois, tu as droit à la santé, la sécurité et au bien-être. Egalement, chaque individu a le devoir moral de porter secours, d’assister toute personne quelque soit sa condition, travailleuse de sexe ou pas.

En partenariat avec SIDACTION, Horizons Femmes a organisé dans toutes ses antennes, une formation des pairs éducateurs sur la réponse aux violences basées sur le genre afin de sensibiliser les forces de maintien de l’ordre et les leaders communautaires sur les violences faites aux femmes en général et les travailleuses de sexe en particulier. 6 femmes par site ont été formées, dans les villes de Yaoundé, Bafoussam, Ebolowa et Douala. L’un des points essentiels abordés au courant de ces différentes formations était la gestion des cas de VBG (violences basées sur le genre).  Comment soutenir les survivant.e.s de violences basées sur le genre (VBG) ?

Pour rappel : les Nations unies définissent la violence basée sur le genre comme « tout acte préjudiciable perpétré contre la volonté d’une personne et fondé sur des différences (de genre) socialement attribuées entre les femmes et les hommes ». Elle se caractérise généralement par des violences physiques, sexuelles, psychologiques (mentales), économiques ou sociales sur une personne. C’est donc dire que TOUT LE MONDE est susceptible d’être victime de violences.

Comment se comporter face à une victime de VBG ?

Etude de cas sur les violences

Etude de cas sur les violences

 

Les formateurs ont insisté sur le fait que l’accent devrait être mis sur la victime (survivant.e.s). Ils recommandent d’offrir une écoute attentive, sans porter de jugement ; de fournir les informations pertinentes et actualisées sur les services disponibles à Horizons Femmes ou tout autre service VBG disponible dans le secteur et de laisser les survivant.e.s opérer leurs choix librement. Ils soulignent aussi le fait d’apporter un soutien fondé sur l’absence de stigmatisation ou de discrimination aux personnes qui en ont besoin, quel que soit leur genre, leur statut marital, leur handicap, leur âge, leur appartenance ethnique, leur tribu, leur race, leur religion, ou la personne qui a perpétrée l’acte de violence et les circonstances dans lesquelles cet acte a été commis.

Il est donc important de créer un environnement favorable dans lequel les droits des survivants sont respectés et où ils sont traités avec dignité et respect.

En accord avec l’initiative, le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) n’a pas manqué d’approuver son association à l’activité. A cet effet, la Déléguée Régionale du Sud a tenu à participer activement à la formation des femmes leaders du Sud en se constituant en tant que formatrice le temps d’une matinée, avec pour objectif d’apporter toute l’expertise de son ministère sur les questions de genre et la prise en charge des violences y relatives. « Ce sont des initiatives pareilles qu’il faut encourager, car elles permettent de revaloriser la femme, quelque soit son activité, son rang social ou sa classe » a-t-elle affirmé.

La déléguée régionale du MINPROFF en pleine formation.

La déléguée régionale du Sud du MINPROFF en pleine formation.

 

Cette initiative rentre dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de plaidoyer en direction des forces de maintien de l’ordre et leaders communautaires pour la réduction des violences en direction des travailleuses du sexe dans quatre régions du Cameroun, mise en œuvre avec l’appui de SIDACTION.

 

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