Des actes d’état civil pour changer la vie des populations de la Région du Centre Cameroun
Horizons Femmes s’engage à réduire de déficit d’accès des citoyens à l’état civil à travers le projet de Promotion de l’accès aux actes d’état civil à tous dans trois départements de la Région du Centre Cameroun, mis en œuvre dans le cadre du partenariat avec le PROCIVIS dit « Projet Etat-Civil » , avec l’appui de l’Union Européenne.
Prévenir le faible accès des citoyens aux pièces d’état civil dans la région du centre Cameroun, tel est l’objectif qui a été assigné au projet état-civil. De manière spécifique, il est question d’une part d’éduquer les citoyen(ne)s à l’importance des actes d’état civil et pièces administratives, ainsi que d’accroitre la demande et faciliter la production des actes d’état civil en second lieu.
S’attaquer à l’accès à l’état civil relève d’un certain nombre de constats. Tout d’abord, Moins de 50% de couples et environ seulement 20 % de décès sont enregistrés à l’état civil. En zone rurale, seulement 48% des enfants de moins de cinq ans sont enregistrés comparativement aux enfants de la zone urbaine. Selon les résultats de la MICS 2014, le taux d’enregistrement à la naissance des enfants de moins de cinq ans est en baisse continuelle depuis 20 ans. Les chiffres les plus bas sont enregistrés dans les Régions de l’Extrême- Nord (42%) et du Sud-Ouest (55%).
Pour essayer d’inverser cette tendance, Horizons Femmes s’attaque à trois départements de la Région du Centre, le Mbam-et-Inoubou, le Nyong et So’o et la Lékié. Les activités inhérentes à ce projet s’étendront ainsi sur 22 mois avec une fin prévue en octobre 2021.
Réunion de lancement du projet
Le succès de cette initiative est tributaire du choix des groupes cibles. Il est question de toucher les bonnes personnes pour atteindre les bons résultats. Les ménages, les formations sanitaires, les centres d’état civil, es services d’état civil des communes de la zone du projet sont ainsi visés par lesdites activités.
Au final, plusieurs catégories de personnes en bénéficieront. Que ce soit les enfants nés durant le projet, les enfants indigents, les enfants aux naissances non déclarées dans les délais légaux, les conjoints non unis légalement (à l’état civil) ou les familles des personnes décédées, tous ressentiront l’impact du projet à la fin de celui-ci.
Afin d’harmoniser la compréhension du projet, l’unité de gestion de projet a réuni l’ensemble du personnel de l’association pour une réunion de planification opérationnelle. Elle servait également de cadre pour le lancement du projet, en interne tout du moins.
La prochaine étape est la descente pour la rencontre des parties prenantes du projet, notamment les autorités.
Cédric NOUMBISSIE