Les volontaires de la GHM s’expriment un an après la mise en œuvre du projet
Le projet d’appui à la Gestion de l’Hygiène Menstruelle chez la jeune fille en milieu scolaire financé par Amplify Change et mis en œuvre par Horizons Femmes existe depuis prés d’un an et pour les acteurs du projet l’aventure est une expérience humaine bouleversante.
Pour la plupart de ces acteurs, le projet est venu révéler le champion, le pair éducateur et surtout l’encadreur qui était déjà en eux.
Il faut rappeler que la formation de Bafoussam du mois d’Octobre 2016, qui a déclenché tout le processus à outiller près de dix- huit (18)acteurs venus des établissements des régions du Centre, Littoral et Ouest du Cameroun.
Un an après l’implémentation du projet ceux-ci partagent une pensée forte de la cause pour laquelle ils militent depuis peu, et dont ils sont passionnés
M. Cyril OTTOU Volontaire/ Censeur, Lycée de Monatélé région du Centre « (…) la GHM principal instrument de la santé, de l’épanouissement et de l’avenir de la jeune fille.»,
Mme Arlette KUISSEU, Volontaire/Infirmière, Lycée Bilingue de Mendong-Yaoundé région du centre
« (…) Il était temps de penser à la jeune fille pour un lendemain meilleur »,
Mme Marie Louise METILA, Volontaire/chef de service APPS lycée de Tsinga, région du Centre-Yaoundé, « (…) La GHM est un sujet qui occupe une place primordiale dans l’éducation de la jeune fille du lycée de Tsinga, nous notons la rareté des grossesses précoces ou indésirées et des IST beaucoup de jeunes élèves maitrisent leur cycle et hygiène menstruel,
Mme Félicité NGUEN, Superviseur région du Centre-Yaoundé
« (…) problème de santé publique et un salut pour la santé de reproduction des enfants en général et de la jeune fille en particulier papa maman ; brisez le silence sur les menstrues éduquez vos enfants sur la question fille ou garçon sans honte ou barrière. C’est important pour le bien-être de toute la famille »,
Mme Ernestine BADOU BELISE, Volontaire/Chef service APPS CETIF de Ngoa-Ekelle, région du Centre-Yaoundé
«(…) La GHM est un projet qui vient à point nommé en milieu scolaire, car elle vient combler plusieurs manquements liés à la santé et à la jeune fille qui lui permettront d’être une femme et mère bien accompli pour le développement de notre pays ! »,
Mme Charlotte, NDONGO Volontaire/chef service APPS lycée industriel et commercial centre-Yaoundé,
« (…) Lorsqu’on aborde l’aspect genre on oublie très souvent les discriminations que subies la jeune fille, je veux dire la femme par rapport aux menstrues. Avec la GHM, nous sommes convaincues que cette question réaliste fait désormais partie des plaidoyers en faveur de la femme !»
Mme Laurence NDONGO OBC-AFEL/ Superviseur Monatélé- région du Centre « (…) une Fille GHM aujourd’hui pour une femme accomplie demain »
Mme Simone NGOULE, Volontaire lycée du Manengouba-région du littoral
« (…) la GHM, un projet au service du bien être social affectif et scolaire de la jeune fille en particulier et à la société en général »
Mme NSEGUET ; Volontaire Censeur/Responsable APPS lycée bilingue de TOKET2 ; région de l’ouest Bafoussam« Volontaires de la GHM travaillons sans relâche pour un monde GHM sensible. »
Mme Idonie TAGUESSON Volontaire/responsable APPS Lycée Nkoabang 3, région de l’Ouest-Bafoussam« Éduquer, accompagner, prendre en charge les jeunes filles en milieu scolaire au Cameroun.»
Mme Irène TCHAAMEU, responsable infirmerie Lycée bilingue de Bafoussam NDIENGDAM «(…) Une GHM bien gérée entraine un bon épanouissement de la vie familiale. »
Mme Lynette NDJOU, volontaire/ Lycée classique de Bafoussam «(…) On doit pouvoir parler des menstrues comme du manger »
Blaise BOPDA, Volontaire /responsable APPS responsable infirmerieLycée classique de Bafang
«(…) Que tout ce qui est naturel ne soit pas tabou. »
Emmanuel, ONGKAM OBC-ASDI Superviseur local de BAFANG
«(…) Plus de mythe autour des menstrues dans les deux établissements pilotes de Bafang. »
Gérôme MomeniVolontaire/ infirmière Lycée technique de BAFANG« (…) Je me battrais pour que mes filles soient capables de dire : « je règle et puis quoi ? N’est ce pas normal ?»
Les acteurs de terrain qui sont à l’arrêt en raison de la période des vacances dans les établissements scolaires, reprendront du service en septembre prochain. Le projet qui est rendu à son second semestre de mise en œuvre ce mois de juin 2017, prendra fin en décembre de cette même année.