Vacances sans Sida 2018 : « pour une jeunesse active et positive mais non séropositive »
L’esplanade du siège des Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances a abrité la cérémonie de lancement de la campagne de « Vacances sans Sida » 2018 ce mercredi 1er Aout 2018. La cérémonie co-présidée par le Ministre de la Santé Publique et le Ministre de la Jeunesse et l’Education Civique a mobilisé plusieurs membres du gouvernement, les membres du corps diplomatique, les représentants des organisations internationales, ainsi que les représentants des partenaires et associations de lutte contre le Sida à l’instar de Horizons Femmes et les jeunes Pairs Educateurs.
L’esplanade du siège des Synergies Africaines contre le Sida et les Souffrances a abrité la cérémonie de lancement de la campagne de « Vacances sans Sida » 2018 ce mercredi 1er Aout 2018. La cérémonie co-présidée par le Ministre de la Santé Publique (Minsanté) et le Ministre de la Jeunesse et l’Education Civique (Minjec) a mobilisé plusieurs membres du gouvernement, les membres du corps diplomatique, les représentants des organisations internationales, ainsi que les représentants des partenaires et associations de lutte contre le Sida à l’instar de Horizons Femmes, et les jeunes Pairs Educateurs.
« Vacances sans Sida » 2018 a pour ambition de toucher 700 000 jeunes. A cet effet, 650 jeunes Pairs Educateurs ont été formés et mis sous la coordination des Groupes Techniques Régionaux (GTR) de lutte contre le Sida avec notamment pour objectifs d’encourager les jeunes à faire le test, de continuer à briser le spectre du silence, ou encore de renforcer la lutte contre la stigmatisation. Pour atteindre ces objectifs, ils utiliseront la sensibilisation de proximité ou encore les réseaux sociaux pour diffuser les messages éducatifs ciblés et ce pendant 20 jours.
« Génération androïde, cliquons sur le dépistage du VIH », tel était le thème de la campagne 2018 de « Vacances sans Sida ». Il a été le point d’ancre autour duquel tournaient les discours de tous ceux qui ont pris la parole en cette occasion particulière. A cet effet, le discours introductif de l’étudiante de Yaoundé a mis l’accent sur le comportement des jeunes à travers les réseaux sociaux, un comportement qui doit être responsable et qui doit contribuer à la promotion des pratiques en faveur de la lutte contre le VIH. En tant que jeune, elle a donné le ton d’une cérémonie qui place cette population au cœur de la campagne.
La lutte contre le VIH au sein des jeunes, passe aussi par l’implication des ainés. Les discours du chef de département d’études et des projets aux synergies africaines, du Minjec et du Minsanté l’ont prouvé à souhait. Le premier a particulièrement insisté sur les aspects préoccupants de la lutte tels que le nombre d’infections par an qui est de 40 000 en 2017, la baisse des financements ainsi que la féminisation et la « jeunisisation » du VIH (les filles de 14-24 ans sont 9 fois plus touchées que les garçons de la même tranche). Selon lui « le rythme des progrès est loin d’être à la mesure des objectifs affichés ». Le Minjec a quant à lui, répertorié les facteurs favorisant la contamination des jeunes notamment la sexualité précoce, l’usage des drogues, la non utilisation des préservatifs. Il pense également que « les réseaux sociaux permettront d’intensifier l’information, l’éducation et la communication sur le VIH auprès des jeunes ». André MAMA FOUDA, Minsanté, reconnaît l’engagement des jeunes comme indispensable pour endiguer la lutte contre le VIH et définit le clic comme un symbole de connexion avec les autres et l’occasion de sensibiliser les proches. Son discours a marqué le lancement officiel de la campagne de Vacances sans Sida 2018.
Vacances sans Sida est une campagne de sensibilisation des jeunes par les jeunes pendant la période des vacances scolaires et universitaires à l’initiative de Madame Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, lancée en 2003 pour combattre les IST et le VIH/SIDA en milieu jeune. Sa mise sur pied vient du constat selon lequel les jeunes de 14-24 ans sont les principales victimes de la pandémie. Ils deviennent par conséquent les acteurs de première ligne de la lutte.
Cédric NOUMBISSIE N.